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Je travaille à partir de l’espace de présentation avec une série d’éléments récurrents (panneaux perforés (pegboard), miroirs, vidéo, actions performatives pour la caméra, son) qui sont mobilisés pour leurs qualités spécifiques.

Ces éléments forment une sorte de lexique de mon travail – des « figures » dont le sens est dans l’efficience et qui se déploient différemment d’une situation à l’autre, d’une « idée » à l’autre. Mes installations sont ainsi composées de différentes parties qui se conjuguent entre elles, non pas dans une logique de relations stables, mais dans un système de connexions multiples où chaque aspect se replie sur tous les autres et les relance.

Dans une sorte de suite évolutive où chaque proposition fait ressortir un aspect découlant de la précédente, chaque exposition est l’occasion pour moi d’explorer une nouvelle mise en espace qui influence à son tour le dispositif de l’œuvre. Il ne s’agit pas de variations formelles autour d’une idée déjà cristallisée. Je travaille avec des matériaux, des idées et des principes abstraits qui s’actualisent grâce à un contexte et grâce aux dispositifs que je mets en place pour faire sens de ce contexte. Mes oeuvres s’appuient sur la relation entre le lieu et notre propre présence pour rendre compte d’expériences ordinaires (l’expérience de la simultanéité, du temps différé, de vues d’ensemble ou de points de vue privilégiés sur des réalités qui s’ignorent normalement (devant/derrière, ici/là-bas, avant/pendant, intérieur/extérieur)).

 

Le son, l’éclairage, la boucle vidéo, la captation simultanée, par exemple, m’ont permis jusqu’ici d’explorer des possibilités en vidéo qui, exposées en continuité avec le lieu d’où les images sont tirées, matérialisent notre expérience du présent et de la présence. Je chercher ainsi à créer des proposition qui complexifient ce rapport que l’on entretient avec l’environnement immédiat dans ses composantes temporelles et spatiales.

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BIO

Delphine Hébert-Marcoux est titulaire d'une maîtrise en arts visuels de l'Université Laval. D’abord en son, ses recherches l’ont menée à Nice dans le cadre d’un échange/résidence en art sonore à l’École nationale supérieure d’art de la Villa Arson. Elle a également eu l’occasion de participer au projet Cité Audio, un parcours sonore géolocalisé réalisé en collaboration avec le Musée national des Beaux-Arts du Québec et l’Université Laval. Développées en continuité de sa pratique en son - ancrée dans l'espace réel - ses installations vidéo ont été présentées entre autres à LA CHAMBRE BLANCHE, à la Galerie des arts visuels - exposition lauréate du Prix Videre Relève en arts visuels - et plus récemment à EISODE (Mtl), lieu pour les arts génératifs. 

Récipiendaire de bourses Première Ovation, du CALQ et de plusieurs mentions et prix académiques, Delphine Hébert-Marcoux a également été soutenu par LA CHAMBRE BLANCHE et la Fondation René-Richard - bourse de maîtrise en centre d’artiste pour la durée de ses études au 2e cycle. Son œuvre vidéo Ensemble (une variation de la proposition de 2022) figure parmi la Collection Méduse.

Delphine Hébert-Marcoux vit et travaille à Québec.

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